Le vent est le souffle de ma vie...

Il fait chaud, en cette saison. Couché auprès de la cascade, la dominante bailla longuement. Elle venait tout juste de terminer son repas, la carcasse de la bête gisait encore au sol, ensanglanté. Alors qu'elle fixait les horizons sans but précis, un bruit attira l'attention de la belle blanche. Elle n'y porta pas attention et commença à nettoyer sa fourrure douce. Une fois un blanc impécable mis au point, une deuxième fois, un son l'attira. Les oreilles pointés vers le ciel, elle fixa au loin sa cible, les yeux rouges plus que jamais. Elle poussa un grondement et releva légèrement la tête.

Derrière un énorme rocher étaient étendu une énorme masse blanche. Quelque taches rouges, du sang, ainsi que quelques reflet roux venaient perturber ce manteau blanc écume. En fait, ce tas de poils n'était nul autre qu'Hybride, ce grand mâle qui semble ne refléter que la mort. Avec une pareille taille, il devient difficile de se trouver un petit nid qui se mari bien avec sa grandeur, hélasse, partout où Hybride allait, les recoins étaient trop étroits, hors il dormait mal et cela pouvait le mettre de mauvais poil. Après quelques minutes, le solitaire ouvrit les yeux, réveillé par un grondement. C'était bien sa chance ! Cela faisait presque 26h qu'il n'avait pas fermé l’œil et au moment où il s'endort, on vient le réveiller... Par chance, il n'éprouvait pas la moindre fatigue, mais cette sensation inconfortable commençait à l'énerver. Hybride bondit sur la pierre de façon à apercevoir la louve qui l'avait extirper d'un sommeil réparateur. Ses grands yeux verts pénétrèrent le regard de la louve.

Un regard vert et brillant transperça le sien. La première réaction de la dominante fût de gronder encore plus fort. Elle finit par s'attarder au loup. Une épaisse fourrure blanche immaculée de sang, des oreilles bien découpé. Azara leva un peu la tête puis poussaun sifflement nerveux, tout en se recouhant au sol. La tête bien posé sur ses pattes fortes, elle continua defixer le loup. Ouis elle finit par demander, pour briser l'éternelle silence qui lui plaisait pourtant:

-Vous êtes?

Sa voix, forte et dur, laissait facilement paraître sa froideur habituelle. Ses yeux roges se retrouvèrent encore dans ceux du loup alors qu'elle souria maliceusement.