Le commencement.

Quand enfin Roman réussit à prononcer un mot, il sembla en faites vouloir dire le contraire de la louve. Il affirma ensuite que la seule chose que lui avait apporter le temps était le fait de savoir à quelle point la vie etait une souffrance. Naella ne broncha pas... Parce qu'il avait raison. Totalement même. Quand Azara avait fuit la meute, ou du moins ce qu'il en restait, Naella n'avait jamais cesser d'espérer son retour. Elle avait passer des jours dans les cadavres de sa meute à l'attendre, mais jamais elle n'était venue et Naella s'était résignée à quitter les lieux parce que l'odeur était impossible à supporter. Et alors qu'elle continuait d'attendre, elle serait rendu compte de l'enfer qu'elle vivait sans elle et sa famille, sa meute. Alors Roman avait raison. Quittant ses pensées morbides, elle fixa le loup qui vaut relever la tête vers elle. Elle plants ses yeux dans ceux de l'oméga, se perdant volontairement dans leur bleu foncé. Puis elle se rapprocha de nouveau. Lentement, même très lentement, pour ne pas l voir reculer de nouveau. Rien que pour croiser encore une fois son regard et son souffle chaud. Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle le voulait. Lui et sa chaleur.

Roman regarda l'effet qu'avait eu ses paroles sur Naella.Elle ne broncha pas,elle ne le contredit pas,elle ne lui demanda pas pourquoi il ne lui disait pas qu'il l'aimait.Elle demeura silencieuse.Sans doute l'avait-elle enfin compris.Il songea à tout ce qu'il s'était passé entre eux et ne put s'empêcher de lâcher un soupir.Il ne savait pas très bien s'ils avaient des points en commun.Il avait juste compris que la louve blanche ne supportait pas qu'on la laisse dans l'incertitude et qu'on joue au chat et à la souris avec elle.Sinon elle n'hésitait pas à en venir à la violence.Pas très fort,juste un peu pour le lui faire comprendre.Lorsqu'elle l'avait poussé, il s'était rendu compte que sa taille était trompeuse.C'était une petite oméga sans importance,mais quand elle le voulait elle pouvait montrer de quoi elle était capable.Toutes les louves qu'il avait côtoyées n'étaient pas toutes comme ça.Il y en avait qui acceptaient leur sort sans rechigner.D'autres qui montraient les crocs à la moindre occasion.Des qui étaient insupportables,qui voulaient avoir toujours raison et imposer leurs règles.Celles là ne l'intéressaient pas.Même si Crystal correspondait plutôt bien à ces créatures qu'on oubliait au fur et à mesure que le temps s'écoule.Mais elle était morte.Elle ne reviendrait plus jamais rire à ses côtés.Ni pleurer ni gronder.Ni quoi que ce soit.A présent,il pouvait reporter son attention et son amour à quelqu'un d'autre.Un loup ou une louve qu'il en jugerait digne.Comme Naella,par exemple.En songeant à son nom,Roman cessa de laisser divaguer ses pensées un peu partout pour la regarder elle.Il s'aperçut qu'elle s'était approchée de lui,qu'à présent elle était si près que leurs truffes se touchaient presque.Cela lui fit légèrement peur,mais il ne laissa rien transparaître.Le loup noir se contenta de détailler celle qui était devant lui,lentement,sans se presser.Les minutes s'étaient-elles figées ? En tous cas,plus grand chose n'avait d'importance.Pas même cette infernale chaleur,source de tant d'ennuis.Il n'y avait plus que la louve blanche aux yeux ensanglantés et lui,son exact opposé,sur terre.Ils étaient seuls et pouvaient s'en estimer heureux.

Naella fut très heureuse de la réaction de Roman... Rien. Oui... Totalement rien. Il resta là à la détailler et l'oméga préférait cela qu'a un extrème bond en arrière. Naella lui accorda donc un sourire comblée et un soupir... de... Elle ne trouvait pas le mot. Bonheur? Soulagement? Il n'y avait plu de crainte ni de rage, simplement un brin d'espoir et ce que tout cela amenait. Alors ue leur truffe se touchait presque, la louve blanche se demanda ce qu'il lui aurait arriver si elle n'aurait pas suivit sa soeur. Si, contrairement à se qu'elle avait fait, aurait parti dans l'aute sens plutôt que de tenter de la retrouver? Peut-être serait t'elle alpha... Non. C'était impossible. Elle n'arrivait pas à se diriger elle-même alors comment elle le ferait pour une meute? Elle n'était pas sa soeur... Et aujoud'hui, elle s'estimait chanceuse. D'enfin peut-être frôler l'amour. Elle rapprocha alors sa truffe du visage du loup, avançant d'un pas. Elle était si lente q'on aurait pu la comparer à une tortue... mais elle ne voulait pas tout gacher. Alors qu'elle fit un autre pas, elle posa sa truffe sous l'oreille de Roman, contre sa joue et poussa un autre soupir comme le premier. Sentir sa chaleur, celle pour laquelle elle vivait depuis des mois... était comme un trophée. Elle releva doucement la tête pour croiser la réaction de Roman.

Alors que Naella se détachait, elle observait la réactin si minime du loup. Réaction qui lui disait, sans savoir pourquoi, elle n'avait plus à craindre. Que le loup allait vite prendre conscience de la chance qu'il avait d'être sur ce monde, qu'il allait tourner la page pour de bon. Il lui accorda un sourire, qui s'effaça si vite que la louv fut légèrement déçu. Légèrement. Alors que Roman se degageait, il se dirigea sans un mot vers la rivière au centre de la vallé, dans la vapeur blanche sortait légèrement au dessus d'elle à cause de la chaleur cuisante. Le loup noir sembla lui montrer de la suivre, Naella obéissa lentement en le suivant, légèrement de retrait. Elle s'approcha du bord, penchant doucement sa tête vers l'eau mais ne fit pas plus: simplement écouter lesol du courant qui tapait contre les petites roches.

Que la chaleur soit à l'origine de cette maladie étrange ne surprenait pas tellement Roman,maintenant qu'il se rendait compte de l'intensité de la canicule.Cependant,il en fallait plus pour réchauffer l'eau,ce qui rendait l'atmosphère plus fraîche.Entourés de nuées de brume,les deux loups pouvaient en profiter.Le climat élevé et humide n'était pas agréable du tout,mais en s'approchant de la rivière,on pouvait avoir l'impression de vivre dans un autre monde,tant la limite d'air chaud et d'air froid était marquée.Cela provoquait d'ailleurs une brise assez sèche qui dispersait le brouillard.Le loup noir vit Naella s'approcher de la rive et regarder l'élément liquide.Il aurait bien aimé se mettre à côté d'elle et sentir sa présence toute proche,leurs deux corps se frôlant,mais il ne fit aucun geste pour débuter cela.Il se contenta de laper quelques gorgées d'eau froide et de demeurer près de la louve blanche tout en gardant ses distances.Il préférait ne pas brusquer les choses,lui non plus.La voir le prendre pour un imbécile incapable de se contenir lui ferait mal.Même s'il avait la désagréable impression de lui avoir transmis cette vision de lui-même.Il savait que souvent il savait se montrer sournois et hypocrite,et qu'il ne s'était pas gêné pour dévoiler cette facette de sa personnalité à l'oméga.A présent,il n'en était plus si fier.Se montrer rebelle et je m'en foutiste l'aiderait peut-être un jour,mais pas avec Naella.Roman jeta un coup d'oil à la louve toujours absorbée dans sa contemplation de l'eau.Quand elle était ainsi,plongée dans ses pensées,immobile,il la trouvait particulièrement jolie.Elle ne disait pas un mot,et les seuls bruits dans la vallée étaient ceux du vent,des oiseaux jacasseurs et de la rivière.Etait-elle une amatrice du silence ? Si oui ils auraient au moins une chose en commun.En levant la tête vers le ciel,le loup noir remarqua qu'il s'assombrissait de plus en plus et que le vent redoublait de violence.Peut-être la pluie voulait-elle arriver,maintenant.

(Un petit orage pour aider à l'approche de nos persos,ça te tente ? =3)

Naella hésita puis lappa une nouvelle gorgée d'eau, étrangement froide. Elle remarque Roman aisait de même, tout en gardant ses distances. Naella n'y porta aucune attention. Tant qu'il était là, tant qu'il ne jouait pas l'hypocrite... tout ça lui suffisait. Elle observa le ciel d'un coup d'oeil. Il était devenu gris, totalement couvert de nuages moyennement menaçant... Du moins jusqu'a ce qu'une éclair fende le ciel. Ce fut la seule pendant de nombreuses minutes, mais le tonnerre continua de gronder au dessus de leur têtes. L'oméga se recula de l'eau, s'approchant sumultanément de Roman. Elle n'aimait pas spécialement les orages...

Naella éprouva un long frisson. Elle se sentait réellement pas rassurée dans cette situation. De plus que... le ciel était si noir que l'atmosphère autour d'eux était elle aussidevenu sombre. Rien de très rassurant... Lorsqu'elle entendit la voix deRoman, celui-ci lui disa de le suivre. Naella obéissa, mais ne pu s,empêcher de sursauter violamment quand une éclaire frappa tout près d'eux. Il ne fallait jamais rester proche de l'eau leur d'une orage, ni sous un arbre... Finalement, Roman redoubla de vitesse et Naella l'imita sans un mot, rassurée d'apercevoir cette tannière au loin. Finalement, elle entra dans ce terrier à la suite du loup et s'éroua à son tour dans le vaste endroit... C'était presqu'étonnant de voir une tannière abandonnée en si bonne état. Tandis que dehors les éclairs zizaguait dans le ciel, Naella éprouva un frisson. Elle se coucha sur le sol de terre dur, aux cotés du loup noir, écoutant les bruits de mère nature dehors. Et puis quand le craquement du tonnerre résonna, elle fourra sa truffe entre les pattes de Roman et se colla légèrement à celui-ci. C'était décidé: elle détestait les orages.

Naella ferma les yeux. Elle ne pensait même pas a Roman: elle herchait purot le réconfort et la sécurité. Elle ne cessait pas non plus de trembler alors que l'orage semblait s'éterniser. Elle sentit bouger les pattes du loups sous sa tête et disparaître sous son corps. Naella gémissa e se retira, se retrouvant finalement simplement allongé de tout son long contre le loup noir, pace que sa chaleur lui était primordial quand le tonnerre éclatait dans le ciel. Elle ouvrir au final ses yeux ensanglantés qui brillait légèrement dans la pénombre. Elle remarqua que le regard de Roman était posée vers elle alors qu'il était allongé lui aussi. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors quelle nicha son regard dans le sien. Elle entendit la pluie se calmer à l'extérieur et les coups de tonnerre commença a être moins nombreux, à son plus grand bonheur.

Naella sentit que le temps s'étirait... mais ce n'était pas pour autant désagréable. En faite, elle se sentait beaucoup plus en sécurité maintenant que le tonnerre avait cesser. Elle avait aucune envie de bouger de sa position, aimant le fait que ses poils frôlent ceux du loup noir. Elle ne pouvait pas se débarasser de cette envie, celle de se raprocher de lui avec fougue et de planter son regard dans le sien, de sentir de nouveau son souffle frolant le sien. Mais elle savait que ce n'était pas bien. Que Roman ne s'y sentait pas à l'aise. Elle savait qu'elle ne ferait que tout metre en l'air en brusquant les choses. Elle fit donc que sourire, les yeux clos, jusqu'a ce qu'elle décide de les rouvrir, de nombreuses, très nombreuses minutes plus tard. La pluie s'était visiblement arrêtée et l'exterieur grouillait d'activité.

Naella suivit attentivement le loup noir du regard, qui sortit lentement de la tannière pour gagner l'exterieur. Naella s'approcha du bord, ayant brèvement aucune envie de fuir sa position innitiale. Elle avait envie d'y rester, allongée, et avec Roman. Mais on ne choisissais pas toujours notre destin. Alors elle sortit de leur abris alors que l'oméga avait fuis pour retrouver son lapin, maintenant mouillé et sentant vaguemet la charogne. Puis vut son expression et le fait qu'il s'éloignait, elle compris aussitôt qu'il repartait. Pour aller où? Au camp peut -être... Mis ça n'avait pas d'importance. Elle le regarda s'éloigner effectivement vers le camp... Puis sauta à l'exterieur et suivit le loup en silence. Parce qu'elle n'avait aucune envie de partir sans lui.

(Fin bientôt?)

(Maintenant,c'est bien,non ? )

Oui Je déplaces!