Tout a une fin,et tu n'échappes pas à la règle.

Tu marchais dans cette jolie forêt,d'un pas mécanique,comme si tu ne savais pas très bien ce que tu faisais là,ou vaguement.Tu étais venu pour respirer l'air frais et pur,pour quitter la meute agonisante,pour rafraîchir ton esprit embrumé par la maladie.Tu étais fiévreux.Tu te sentais mal.Cela durait depuis des jours.On disait,en passant devant toi,que tu étais trop jeune.Que tu devais être fort et te battre.Tu n'entendais pas.Tu savais que ton tour devait venir.Ton père en était atteint.Ta mère non,pas encore.Ta soeur venait d'en mourir.Tu avais pleuré longtemps lorsque la vieille louve,celle qui est apparemment la mère de ton paternel,était venue près de toi et avait dit,de sa voix tremblante Jewel est morte,Opheliac.Tu avais couru jusqu'au repaire où tu dormais avec elle.Elle y était allongée,l'air paisible.Elle était dans un sommeil profond,guérisseur.Elle allait se réveiller.Tu as hurlé son nom,tu l'as suppliée,tu lui as promis des choses idiotes.Elle est restée de marbre.Oui,elle dormait.De son dernier sommeil.De ce sommeil dont on ne se réveille pas.Tu es parti.Tu avais peur.Tu savais que tu allais mourir toi aussi,un jour prochain.Cela te faisait tant trembler...Tu ne te réincarneras pas.Tu seras mort pour toujours.Tu flotteras dans le néant,tu seras un nom vite oublié.Il y aura peut-être une apocalypse,mais toi tu demeureras là où l'on t'a enterré.Tu ne vivras plus.Tu n'auras plus de conscience.Tu avais la frousse de tout : de la douleur,de comment cela allait se passer,où et avec qui.Tu parlais de ton décès comme si c'était un sacrifice programmé.Ton coeur battait trop vite.Et une semaine plus tard,la fièvre te terrassait.Le sang coulait hors de ton corps.Tu te sentais si faible.Tu voulais que tout s'arrête.Ils disaient t'aimer.Pourquoi ne t'ont-ils pas tué ? Tu aurais cessé de souffrir.Tu aurais été si heureux.

La vie est cruelle,Opheliac.Elle n'aime pas les belles histoires.Le malheur est partout.C'est en tombant que l'on apprend à marcher.Mais un jour,tu l'espères,tu ne te relèveras plus.Tu t'es aventuré ici,mais ta vue se brouille et le délire t'attrape.Tu vois une silhouette blanche avec des yeux sanglants.Quelque chose te dit c'est l'Alpha du Nord mais tu t'en moques.Tu t'arrêtes,tu t'appuies contre un tronc d'arbre.Tes yeux aussi sont injectés de sang.La fièvre,la douleur et la maladie s'y reflètent.Tu poses ton regard trouble sur l'autre.Tu te sens vaciller.Tu sens ton coeur battre vite,trop vite.Tu veux l'arrêter mais tu n'y arriveras pas.Tu es pris,Opheliac.

Azara avait ouvert ses yeux rougis avec hésitation. Hésitant de devoir de noveuau affronter ce qui tomberais devant elle. Ce qui était tomber avait été la mort d'un de leur delta. Son soufflé s'était alors accelerer... et elle avait fuis. Où? Elle n'en savait rien. Quelque part, entouré d'arbres de toutes grandeurs. Dans une forêt. Laquelle? Elle ne le savait pas. Sur qu'elle terrtioire? Elle ne le savait pas non plus. Elle avait tout oublier.

Alors qu'elle jurait Dame Nature de leur faire payer tout ça, elle eu un long frisson qui lui parcourru l'échine. Non elle n'avait pas froid. Loin de là: la chaleur était si étouffante que cela pourrait entrainer la mort, elle plutôt que cette maladie épouvantable dont Azara ne saissait pas de s'imaginer prise. Elle se voyait, mourrante, crachant le sang et voyant trouble. Et cette vision la rendait déjà fièvreuse.

Elle vut au loin une silouette. Petite, frêle, malade. Un loupiot qui se battait pour sa survie. Elle ferma les yeux au spectacle... Ayant quelque chose qui se développait en elle. le désir de se venger, d'oublier. Alors, de tuer.

Azara fut forcer de regarder cette scène et d'être vulnérable elle aussi. Voir ce jeune loup se lever sur ses pattes et menacer de s'écrouler, le sang lui dégoulinant de la gueule. Ses yeux ternes et malades, ses poils sales et sans aucune couleur. Azara fixa le sang qui tombait au sol, goûte par goûte. Ce regard... Elle s'en rappelait aussi. Cette douleur. C'était exactement la même que le autres avait vu lors de la fin de sa meute. Et ce loupiot, faible et sans vie... C'était Naella, qui criait entre les arbres, qui passait devant elle sans la voir, qui pleurais, croyant que c'était la fin. Un grondement setira dans la gorge de la dominante, et finalement, à en croire qu'elle était un vampire, ses crocs firent apparition à l'extérieur de sa gueule massive. Ses pattes agiles savancerent vers le loupiot casi mort. Elle observa de près son regard, y revoyant de nouveau sa sœur, le petit bébé de quelques mois qu'elle était avant. Elle gronda, sachant qu'elle était si menaçante et lui si vulnérable. Elle savoura la peur qui trônait sur son visage. Sa fin arriverait plus vite... Sans pour moins souffrir par contre. Elle fixa ses petits membres faiblards et s'accrocha du regard sur un de ses pattes. Bizarrement elle en était incapable. Incapable de faire du mal à ce petit qui lui rappelait trop Naella et qui hanterait la louve jusqu'à sa propre mort...

Azara avait toujours son regard vrillé sur le petit, hésitante. En faites, elle s retrouvais de nouveau perdu dans ses pensées, ses souvenirs et les histoires tellement qu'elle en oubliait la présence du jeune loup. Elle ferma les yeux en clignant des paupières, s'accrochant sur une belle histoire... Mais rien. Sa vie était en faites la mort et la haine. Toutes les "belles histoires", elle les avait effacer. Supprimer, oublier. Perdu. Elle avait tout gâcher. Alors qu'elle rouvrit ses yeux de sang, le petit parla. Maman? Il la prenait pour sa mère. Un noueau grondement s'étira dans la gorge de la dominante, qui redevena plus menaçante. Elle murmura simplement, d'une voix féminine mais si froide, les premiers mots qui lui venèrent en tête.

-Si j'aurais été ta mère, je t'aurais consoler. Je t'aurais bercer. Je t'aurais parler, calmement. Je t'aurais dit que tout allait bien. Mais je ne suis pas ta mère. Alors voilà ce que je te dit: tu vas mourir. Par cette maladie ou sous mes crocs. Parce que le monde n'a pas besoin de jeune souffrant comme toi.

Déjà que ce petit l'agacait. Autant en finir avec lui. Autant le faire souffrir.. et et puis non. Il était assez malade ici. Il avait surement dut perdre des proches, parce que l'est était violamment toucher par la maladie. Il ne méritais pas plus. Pas moins par contre. Alors il allait mourir comme les autres. Plus rapidement. Ah moins qu,il la supplie... Sauf que cela ne changeais pas grand chose dans la tête de la blanche.

Azara en fut vite tannée. Tannée de voir ce petit souffrir. Elle ne répondit même pas a ces paroles, demandant ou était sa mère. Elle le fixa alors qu'il s'écroulait de niveau au sol, allongé sur le flanc et plus fiévreux que jamais. La louve baissa la tete, observant la petite chose qu'il était. Et puis lentement, elle dévoila ses crocs et les cacha au petit loup. Elle murmura alors:

-C'est fini... Fini.

Elle aggrippa alors son cou de ses crocs et mordit si fortement qu'on entendit des os craqués. Ils étaient maigrelets et faibles. Et cette simplement morsure venait de le paralysé à quoi sur. Elle l'observa. Il ne sentait plus rien. Rien. Mais il ne laisserais pas la vie derrière lui pour autant. Elle le mordit alors de nouveau et coupa sa jugulaire quelques morsures plus tard...

( Je trouve que c'est une belle fin. Alors finis?)

(Wai'p.Je déplace.)